Abstract:
L’objectif de notre étude met l’accent sur l’effet de la matière organique (fumier) sur
les caractéristiques biologiques du développement de blé dur, telles que le taux en
chlorophylle, la surface foliaire, nombre des talles herbacés et la matière sèche racinaire et
aérienne. L’expérimentation est menée pendant la compagne agricole 2018/2019, sur trois
types de sol ramenés de trois différentes exploitations agricoles destinées à la production du
blé dur dans la région sud de la wilaya de Constantine (Exploitation DJOUABLIYA,
Exploitation ZAATAT, Exploitation BOUREOUAGUE). Chaque exploitation agricole est
représentée donc, par un type de sol collecté dans six (06) récipients d’un volume de 0.05 m3
.
Dont trois (03) témoins contiennent uniquement le sol de l’exploitation (T0) et les trois (03)
autres comportent un mélange du sol de l’exploitation avec la matière organique (T1). Au
total, dix-huit bacs sont implantés dans une seule station dans l’objectif d’éliminer le facteur
climat, où nous avons semis une même quantité des graines de blé dur de la variété CIRTA
(G2-G3). Les résultats de l’analyse de la variance révèlent des différences significatives intra
types de sol (exploitations) entre les témoins (T0) et les sols amendés par la matière organique
(T1). Ces derniers présentent toujours les valeurs les plus élevés pour l’ensemble des
paramètres mesurés (surface foliaire, chlorophylle (b), tallage herbacé et le pois sec des
feuilles) par rapport au T0. Prenons l’exemple de l’exploitation DJOUBLIYA, la surface
foliaire est de l’ordre de 15.50 cm2 et 5,97 cm
2 successivement chez T1 et T0, le poids sec
des feuilles est de 0.03 g chez le T1 et 0.01 g pour le T0, Aussi la teneur en chlorophylle (A)
est 2.209 mg/g MF pour T1 et 1.541 mg/g MF pour T0. En outre, la corrélation est hautement
significative pour la matière organique, la surface foliaire, la chlorophylle (A) et le tallage
herbacé ainsi qu’une corrélation significative entre la surface foliaire et les autres paramètres.
Ces résultats préliminaires confirme l’importance de la matière organique pour la production
agricole particulièrement céréalière, qui présente généralement des rendements faibles malgré
les efforts fournis depuis l’itinéraire technique, la fertilisation, l’irrigation d’appoint jusqu’à la
lutte contre les pathogènes. Il est nécessaire donc, de s’intéresser à la durabilité des sols
agricoles en favorisant les fertilisants organiques naturels
