الخلاصة:
L’adaptation des territoires au changement climatique (CC) est désormais inscrite dans l’agenda des politiques
publiques en Algérie dans le but affiché d’anticiper les impacts qui y sont liés. Ceux-ci sont essentiellement perçus
comme étant négatifs : accroissement de la fréquence des phénomènes extrêmes et leurs conséquences en termes de
risques, effets sur l’eau, l’agriculture, les activités et le cadre de vie. Le concept d’adaptation est défini par le 3ième
Rapport d’évaluation du GIEC comme "l’ajustement des systèmes naturels ou humains en réponse à des stimuli
climatiques ou à leurs effets, afin d’atténuer les effets néfastes ou d’exploiter des opportunités bénéfiques". Les
spécialistes, se basant sur les modèles climatiques établis pour le pourtour méditerranéen, prévoient un
réchauffement de 2,5° à 4,5° pour les pays du Maghreb par rapport aux températures enregistrées à la fin du XXème
siècle (GIEC-IPCC, 2008; SREX, 2011)