Résumé:
Afin d’améliorer les performances des animaux, tout en limitant les effets néfastes de
l’alimentation sur leur santé, des recherches visant à trouver de nouvelles matières premières utilisables pour les animaux sont constamment menées. L’utilisation de graines de lin dans les rations permet d’améliorer les paramètres de santé et de fertilité animale quant aux performances zootechniques, la réponse reste perplexe.
En vue de déterminer l’impact de l’apport en graine de lin dans la ration des lapins adultes
Néozélandais, sur les performances zootechniques; le suivi du poids hebdomadaire des lapins supplémentés en graine de lin moulue durant 90 jours a permis de calculer le gain moyen quotidien et par la suite, le poids à l’abattage des différents compartiments, ce qui a servi à estimer le rendement à l’abattage. Il en ressort une augmentation hautement significative du poids moyen entre S1 et S13 chez le lot graine et chez le lot témoin P<0,05. Or, le GMQ chez le lot témoin varie de 7g (S1) à 3g (S13), cependant, il varie de 16g (S1) à 4,3g (S13), chez le lot graine. On déduit que la supplémentation en graine de lin moulue n’a pas influé sur le poids vif (à intervalle court et à situation générale), ni sur le poids de la carcasse, ni sur les rendements des éléments anatomiques dans une mesure significative. L’âge des lapins (adulte et non en croissance) et la présentation de la graine de lin (moulue et non extrudée) expliqueraient probablement l’absence de différence significative obtenue entre les deux lots.
Dans les rations de démarrage des animaux de rentes, l’emploi de graine de lin extrudée trace une éventualité en perspective et une opportunité agro- alimentaire.
